- EAN13
- 9782268046143
- ISBN
- 978-2-268-04614-3
- Éditeur
- Éditions du Rocher
- Date de publication
- 26/06/2003
- Collection
- Littérature
- Nombre de pages
- 181
- Dimensions
- 20 x 13,1 x 1,6 cm
- Poids
- 203 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 841.91
- Fiches UNIMARC
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Cet ouvrage propose une approche toute personnelle des oeuvres du poète René Guy Cadou, réunies sous le titre Poésie la vie entière.
En menant une lecture au plus près des textes, Hélène Cadou nous convie, au-delà des mythes et des strates du temps, à percevoir la réalité la plus quotidienne, la plus humble et la plus fière, la plus ancrée et la plus aérienne du combat de ce jeune démiurge qui se voulait avant tout « Un homme comme les autres / Dans sa vérité de sable ».
Parlant de la vie, René Guy Cadou nous parle aussi de la mort, comme s'il avait perçu d'un même élan au travers du langage les avatars d'un corps qui se meut dans son royaume végétal, en quête d'une identité terrestre, et le douloureux accomplissement de l' « enfant nourri de ciel à genoux sur les toits ».
« Absent toujours présent au procès de sa vie », René Guy Cadou découvre peu à peu qu'il lui faut « descendre dans le ciel », dans le « très bas » du ciel, comme le mineur au fond de la mine, pour y retrouver l'autre, ce frère qu'il porte en lui : « Que le jour désormais nous vienne du très bas. »
L'architecture de Poésie la vie entière nous apparaît alors dans la richesse fusionnelle des poèmes, d'une rigueur transparente, à la fois voulue, désirée et comme dessinée d'avance.
En menant une lecture au plus près des textes, Hélène Cadou nous convie, au-delà des mythes et des strates du temps, à percevoir la réalité la plus quotidienne, la plus humble et la plus fière, la plus ancrée et la plus aérienne du combat de ce jeune démiurge qui se voulait avant tout « Un homme comme les autres / Dans sa vérité de sable ».
Parlant de la vie, René Guy Cadou nous parle aussi de la mort, comme s'il avait perçu d'un même élan au travers du langage les avatars d'un corps qui se meut dans son royaume végétal, en quête d'une identité terrestre, et le douloureux accomplissement de l' « enfant nourri de ciel à genoux sur les toits ».
« Absent toujours présent au procès de sa vie », René Guy Cadou découvre peu à peu qu'il lui faut « descendre dans le ciel », dans le « très bas » du ciel, comme le mineur au fond de la mine, pour y retrouver l'autre, ce frère qu'il porte en lui : « Que le jour désormais nous vienne du très bas. »
L'architecture de Poésie la vie entière nous apparaît alors dans la richesse fusionnelle des poèmes, d'une rigueur transparente, à la fois voulue, désirée et comme dessinée d'avance.
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