- EAN13
- 9782723478281
- ISBN
- 978-2-7234-7828-1
- Éditeur
- Glénat Livres
- Date de publication
- 07/07/2010
- Collection
- Beaux livres Voyage
- Nombre de pages
- 116
- Dimensions
- 36,6 x 30,4 cm
- Poids
- 1182 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 779.24
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Une escale dans l'atelier de Titouan Lamazou
Nous connaissons Titouan Lamazou le navigateur, le dessinateur apprécié pour ses carnets de voyage, il est devenu photographe singulier, avec son énergie et sa force de conviction ; il a tracé sa route sans se préoccuper de théories, prenant le meilleur pour faire ce qu'il voulait. Il a fait le nécessaire pour vivre "dehors chez soi", pour apprendre des autres et de ses découvertes.
Les photographies monumentales de Lamazou sont encadrées comme des peintures. Leur présence matérielle, sur ou devant le mur, les impose à l'échelle humaine, à la maille. Autonome, raffinée, précise — jusqu'au vertige —, la construction d'un tirage panoramique de Lamazou s'accomode de ce va-et-vient fatal entre peinture et photographie. À sa manière, l'artiste unit instant et durée, deux temps de la représentation ; il associe le plaisir esthétique, la recherche du beau, à l'ivresse sémantique, celle du sens. Les points de suture échappent souvent au regard. D'où ce sentiment général d'unité. Lamazou photographie le monde en peintre. Le monde comme théâtre : de l'artice de êtres et des choses capturées, l'artiste a atteint un principe de réalité. C'est sa sincérité.
Benoît Decron, conservateur en chef du patrimoine.
Une escale dans l'atelier de Titouan Lamazou
Nous connaissons Titouan Lamazou le navigateur, le dessinateur apprécié pour ses carnets de voyage, il est devenu photographe singulier, avec son énergie et sa force de conviction ; il a tracé sa route sans se préoccuper de théories, prenant le meilleur pour faire ce qu'il voulait. Il a fait le nécessaire pour vivre "dehors chez soi", pour apprendre des autres et de ses découvertes.
Les photographies monumentales de Lamazou sont encadrées comme des peintures. Leur présence matérielle, sur ou devant le mur, les impose à l'échelle humaine, à la maille. Autonome, raffinée, précise — jusqu'au vertige —, la construction d'un tirage panoramique de Lamazou s'accomode de ce va-et-vient fatal entre peinture et photographie. À sa manière, l'artiste unit instant et durée, deux temps de la représentation ; il associe le plaisir esthétique, la recherche du beau, à l'ivresse sémantique, celle du sens. Les points de suture échappent souvent au regard. D'où ce sentiment général d'unité. Lamazou photographie le monde en peintre. Le monde comme théâtre : de l'artice de êtres et des choses capturées, l'artiste a atteint un principe de réalité. C'est sa sincérité.
Benoît Decron, conservateur en chef du patrimoine.
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