- EAN13
- 9782353353071
- ISBN
- 978-2-35335-307-1
- Éditeur
- Éd. Édilivre
- Date de publication
- 05/06/2009
- Collection
- Coup de coeur
- Dimensions
- 20 x 13 cm
- Poids
- 134 g
- Fiches UNIMARC
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Recueil illustré de photographies noir et blanc de Michel Boixière Illustration de couverture: Françoise Boixière « Un vent d'étoiles » est un magnifique recueil de poésies dont la beauté tient à une construction suivie, alternant prose et vers, dans le va-et-vient des saisons et de l'amour. Les photographies de l'auteur viennent avec pertinence ponctuer ce récit poétique, laissant au lecteur le temps d'une rêverie en pleine nature. Pour l'auteur, cet ouvrage est « Un hommage vibrant d'une fille des fées à sa mère disparue, un survol initiatique où le conte fait écho à la réalité des différents âges de la vie. Un retour intimiste sur l'enfance et les saisons qui passent, à travers la nostalgie pleine d'espoir d'une femme de tous les temps. »
Extrait :
Dans les jupons du vent, ma mère la fée caressait l'espoir des bourgeons. Son esprit vagabondait vers des ports inconnus, loin du point d'ancrage des prairies mouillées, jusqu'à la ligne de partage de la terre et du rêve. Comme les marins, elle connaissait depuis toujours le déchirement des grands départs et l'ampleur des souffrances dont on ne revient pas. Au loin, déjà si loin emmanchées sur le ciel aux colères soudaines, s'en allaient ses pensées, embarquées de plein gré vers des rives lointaines…
Le vent battait sa voile
Sur la grève des peines,
Où un sourire échoué Lentement naufrageait.
Ses années l'entraînaient
Vers un port oublié
Et coulait dans ses veines
L'eau d'un regard fragile.
L'amour d'un homme aimé
Dérivait vers le large
Emporté par le choix
D'un aller sans retour.
Extrait :
Dans les jupons du vent, ma mère la fée caressait l'espoir des bourgeons. Son esprit vagabondait vers des ports inconnus, loin du point d'ancrage des prairies mouillées, jusqu'à la ligne de partage de la terre et du rêve. Comme les marins, elle connaissait depuis toujours le déchirement des grands départs et l'ampleur des souffrances dont on ne revient pas. Au loin, déjà si loin emmanchées sur le ciel aux colères soudaines, s'en allaient ses pensées, embarquées de plein gré vers des rives lointaines…
Le vent battait sa voile
Sur la grève des peines,
Où un sourire échoué Lentement naufrageait.
Ses années l'entraînaient
Vers un port oublié
Et coulait dans ses veines
L'eau d'un regard fragile.
L'amour d'un homme aimé
Dérivait vers le large
Emporté par le choix
D'un aller sans retour.
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