Le bon Dieu sans confession, Mélanges offerts à Yvon Tranvouez
EAN13
9791090129191
ISBN
979-10-90129-19-1
Éditeur
ARBRE BLEU
Date de publication
Collection
RELIGIONS & SOC
Nombre de pages
370
Dimensions
24 x 15,5 x 1,9 cm
Poids
600 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le bon Dieu sans confession

Mélanges offerts à Yvon Tranvouez

Dirigé par

Arbre Bleu

Religions & Soc

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Yvon Tranvouez occupe une place à part dans l’histoire religieuse contemporaine. Cela tient autant de sa position – brestoise ! – que de sa patte – une écriture historique personnelle, précise, polie par le sens de la formule. Et des idées, toujours des idées…
Ses collègues et amis, en lui offrant ce Bon Dieu sans confession, s’en remettent volontiers à la photographie de couverture pour expliquer ce titre tranvouezien. Qu’y voit-on ?
Été 1967, à Keraudren. Le chanoine Élard, supérieur du petit séminaire, décide de capter et de fixer un entracte. Le cliché, exclusivement ecclésiastique, hésite entre le portrait de groupe et la scène de genre. On active la fin d’une session d’extérieur. On pose devant l’objectif. On sourit sans trop regarder. Entre soi, la scène est parfaitement modeste, bonhomme et bienveillante.
Soleil trompeur ? La sagesse finistérienne impose de remiser le mobilier extérieur en prévision du futur grain ou de l’humidité de la nuit. Mais les chaises qu’on range annoncent tout autant la prochaine fermeture du petit séminaire brestois qui, aux portes de « la Terre de prêtres », devait pourtant constituer une vitrine attirant le Léon.
Cette photographie appartient bien à l’univers Tranvouez, historien du « moment 68 », selon Étienne Fouilloux. Ce dernier le désigne comme le meilleur expert de la transition du catholicisme français et breton entre le temps long de la tradition qu’il n’oublie jamais et celui de la rupture qui le passionne.
Les vingt-trois contributions de ces Mélanges entendent rendre hommage à cette œuvre. Elles ont pour cadre le Finistère, la Bretagne ou le concile. Elles parlent aussi bien de cinéma ou de photographie que de littérature. Culture et religion coexistent sans mal avec le politique. Bref, la curiosité du lecteur ne sera pas épuisée, puisqu’il lui suffit de suivre celle – insatiable – d’Yvon Tranvouez.
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