- EAN13
- 9782754812221
- Éditeur
- Futuropolis
- Date de publication
- 12/02/2015
- Collection
- Albums Futuropolis
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Premier roman graphique de Nadar, Papier froissé est un récit contemporain où
le destin d’un jeune adolescent de 16 ans prêt à tout pour de l’argent croise
celui d’un homme triste et solitaire hanté par son passé. Javi, le maigrichon,
a décroché des bancs de l’école à l’insu de sa famille pour devenir une sorte
de mercenaire à la petite semaine, prêt à rendre divers services contre de
l’argent qu’il épargne dans une vieille boîte à cigares en rêvant de jouer du
piano en public. Parfois, j’ai l’impression que tout le monde fait de moi ce
dont il a envie… Comme si j’étais un putain de papier froissé. À la même
époque, Jorge, locataire d’une petite chambre à la pension Les chevaux, vient
travailler dans une modeste menuiserie industrielle. Taciturne, mutique, il
reste à l’écart de ses collègues, sculptant des petits chevaux dans les chutes
de bois qu’il collecte après ses heures de boulot. Devenu l’amant d’Ana, la
propriétaire, il n’est pourtant qu’un fantôme, une ombre assaillie par le mot
lâche, 5 lettres glissées sous sa porte ou taguées rageusement sur sa voiture…
Un premier album d’une grande maîtrise narrative et graphique. Nadar joue avec
les codes du roman à tiroirs ; l’histoire revient sur ses pas, et relie les
personnages les uns aux autres quand la vie les avait séparés, le noir & blanc
devient gris quand il s’agit de souvenirs trop lourds à porter… Peut-on
refaire sa vie ? On la continue seulement, avec quelques souvenirs parfois
lourds comme un cheval mort !
le destin d’un jeune adolescent de 16 ans prêt à tout pour de l’argent croise
celui d’un homme triste et solitaire hanté par son passé. Javi, le maigrichon,
a décroché des bancs de l’école à l’insu de sa famille pour devenir une sorte
de mercenaire à la petite semaine, prêt à rendre divers services contre de
l’argent qu’il épargne dans une vieille boîte à cigares en rêvant de jouer du
piano en public. Parfois, j’ai l’impression que tout le monde fait de moi ce
dont il a envie… Comme si j’étais un putain de papier froissé. À la même
époque, Jorge, locataire d’une petite chambre à la pension Les chevaux, vient
travailler dans une modeste menuiserie industrielle. Taciturne, mutique, il
reste à l’écart de ses collègues, sculptant des petits chevaux dans les chutes
de bois qu’il collecte après ses heures de boulot. Devenu l’amant d’Ana, la
propriétaire, il n’est pourtant qu’un fantôme, une ombre assaillie par le mot
lâche, 5 lettres glissées sous sa porte ou taguées rageusement sur sa voiture…
Un premier album d’une grande maîtrise narrative et graphique. Nadar joue avec
les codes du roman à tiroirs ; l’histoire revient sur ses pas, et relie les
personnages les uns aux autres quand la vie les avait séparés, le noir & blanc
devient gris quand il s’agit de souvenirs trop lourds à porter… Peut-on
refaire sa vie ? On la continue seulement, avec quelques souvenirs parfois
lourds comme un cheval mort !
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