Famille, je t’haime, Le Gwen et Le Fur - Tome 18
EAN13
9782372602631
Éditeur
Palémon
Date de publication
Collection
Le Gwen et Le Fur
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Famille, je t’haime

Le Gwen et Le Fur - Tome 18

Palémon

Le Gwen et Le Fur

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Katell Kersalé part explorer la trace de ses ancêtres pour sauver sa fille
d'un mal mystérieux...

Katell Kersalé, illustratrice, et sa fille Kathleen, étudiante en Histoire,
aiment à se retrouver très souvent dans leur maison familiale de Locronan. La
jeune fille, comme sa mère et sa grand-mère à son âge, est atteinte
d'alopécie. Or, ni la médecine, ni une psychothérapie entreprise ne peuvent
expliquer la chute brutale et traumatisante de ses cheveux...
Marc Grimaud, quant à lui, habite Poulazec, un village de la baie de
Douarnenez. Il souffre d'un mal qu'il n'ose avouer.
Ces deux destins se croisent grâce à une psycho-généalogiste et à sa technique
thérapeutique somme toute nouvelle, qui prétend que les évènements
traumatiques subis par nos ancêtres, les secrets de famille sont marqués dans
nos gênes et que notre corps les retranscrit, même des générations plus
tard...
Enquêtant donc sur son passé, Katell se rend pour la première fois à Poulazec,
à la recherche de ses racines familiales. Elle ne connaît personne dans ce
village. Pourtant, quelques vieux habitants semblent effrayés quand ils la
voient. Ils la fuient comme si elle était le diable incarné. Pourquoi ?

Ce thriller rondement mené mêle habilement questions génétiques et souvenirs
de famille.

EXTRAIT

Kathleen avait remarqué cette disgrâce trois mois auparavant. Tout d’abord,
les innombrables cheveux égarés sur sa brosse lorsqu’elle se coiffait. Sur les
conseils d’une amie, étudiante en pharmacie, elle les avait comptés un jour.
Il n’est pas anormal de perdre cent cheveux quotidiennement, paraît-il. Or, au
cours de ce fastidieux pointage des abonnés absents, elle s’était arrêtée bien
après le numerus clausus ! Trois cent dix-sept morts au combat, ce matin-là...
Ni shampoings traitants ni crèmes miraculeuses n’avaient eu raison de cette
débandade.
Lorsque la première tache rose apparut sur son cuir chevelu, ce fut la
panique. Prises de sang ordonnées par le dermatologue consulté. Éviction des
maladies auto-immunes, causes de l’alopécie chez la femme. Elle n’était ni
atteinte d’un lupus érythémateux ni de sclérodermie. Elle n’avait pas non plus
la teigne et il lui suffisait de regarder la somptueuse chevelure blond
vénitien de sa mère, ou celle, plus modeste, de sa grand-mère pour se rendre
compte que la génétique n’y était pour rien. Et lorsque les raisons
physiologiques et médicales ont été passées au peigne fin, reste cette fichue
explication que l’on brandit hors du fourre-tout : « C’est psychologique,
Mademoiselle, vous devriez consulter un spécialiste. L’alopécie peut survenir
à la suite d’un traumatisme... »

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

 Des secrets de famille, qui se dévoilent peu à peu, une histoire
passionnante, une enquête digne des meilleurs polars, même s'il ne s'agit pas
de meurtres (quoique ...). - Jangelis , Babelio

Ce 18 ème roman de Françoise le Mer est singulier, tant par la finesse de son
écriture que par le sujet de son roman ! L'ethnogénéalogie est au cœur du
récit ! - Lounard, Babelio

À PROPOS DE L'AUTEURE

Avec seize titres déjà publiés, Françoise Le Mer a su s’imposer comme l’un des
auteurs de romans policiers bretons les plus appréciés et les plus lus.
Sa qualité d’écriture et la finesse de ses intrigues, basées sur la
psychologie des personnages, alternant descriptions poétiques, dialogues
humoristiques, et suspense à couper le souffle, sont régulièrement saluées par
la critique.
Née à Douarnenez en 1957, Françoise Le Mer enseigne le français dans le Sud-
Finistère et vit à Pouldreuzic.
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