Lavandières rouges à Daoulas, Enor Berigman Enquête N°3
EAN13
9782355506475
Éditeur
Éditions Alain Bargain
Date de publication
Collection
Enor Berigman
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Lavandières rouges à Daoulas

Enor Berigman Enquête N°3

Éditions Alain Bargain

Enor Berigman

Indisponible

Autre version disponible

Le commissaire Enor Berigman fonce tout droit vers les dangers tandis qu'il
enquête sur les mystérieuses Lavandières rouges et sur les meurtres qui se
succèdent...

Un homme est retrouvé noyé, enfermé dans un tonneau, au fond du port de
commerce de Brest. Une lettre de revendication du meurtre, signée de
mystérieuses « Lavandières de la nuit », est rapidement adressée à une revue
féministe, Azenor. Trois jours plus tard, un pharmacien de la ville est
assassiné dans son officine. Sur place, la police écarte très vite la thèse
d’un crime crapuleux. Le modus operandi du meurtre et la suite immédiate des
évènements sont la marque d’un professionnel. Au fil des découvertes, alors
que les morts se succèdent, de Daoulas à Dirinon en passant par Logonna-
Daoulas, les deux enquêtes enchevêtrent légendes bretonnes et scandale
international, et se fondent soudainement en un crescendo d’horreurs. Il n’en
faut pas plus pour que le commissaire Enor Berigman se retrouve sur la
sellette alors que la tension monte de plus en plus dans un Brest en
ébullition et que le danger se referme sur son équipe…

Retrouvez le commissaire et son équipe dans ce polar breton à glacer le sang.

EXTRAIT

22 novembre 1988 – Cimetière de Landerneau
La vague de froid qui sévit dans le sud et l’est de la France n’atteint pas la
Bretagne. Elle n’en a pas besoin, la froidure intérieure qui a envahi mon
esprit va bien au-delà, elle est de l’ordre de celle du vide dans l’espace
intersidéral. Ma fille a été tuée. Elle avait 36 ans. Une issue prévisible,
contre laquelle toutes les actions se sont heurtées à un mur, celui de
l’inertie et de l’impuissance. Pourtant, cinq ans après, elle commençait à
surmonter le drame du “poste Drakkar” à Beyrouth, quand son frère, sergent au
1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers, a succombé après une
agonie de plusieurs jours, comme des dizaines de ses camarades. Sa présence a
sans doute cruellement manqué pour qu’elle puisse s’échapper de son enfer. Il
n’y a pas de remède à ces deux disparitions, aucune douleur n’est comparable.
Celui qui l’a martyrisée est en détention préventive, en attente de son
procès. Je ne veux même plus prononcer son nom, il m’a volé la chair de ma
chair. Son jugement est ma dernière attente dans cette vie, attente de
justice, pas de compréhension. Il ne me reste que les centaines de souvenirs
qui resurgissent à la vue d’une photo, d’un objet, d’un lieu ou d’une odeur.
Certains restent flous ou fugaces, ils réapparaissent parfois sans prévenir,
d’autres sont bien vivaces et je sais que je n’oublierai jamais les moments
les plus heureux, pas plus que les périodes les plus douloureuses. Ses
premières coupes de tennis, la mort de son père et tant d’autres images
encore.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Professeur des écoles pendant plus de trente ans au Faou, maire honoraire de
la ville,Pierre Engélibert a profité de son départ à la retraite pour se
remettre à l’écriture. Il est membre du collectif d’auteurs “L’Assassin Habite
Dans Le 29 ”.
S'identifier pour envoyer des commentaires.