Les Oubliettes de la Presqu’île, Les enquêtes du commandant Rosko - Tome 5
EAN13
9782355506154
Éditeur
Éditions Alain Bargain
Date de publication
Collection
Les enquêtes du commandant Rosko
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les Oubliettes de la Presqu’île

Les enquêtes du commandant Rosko - Tome 5

Éditions Alain Bargain

Les enquêtes du commandant Rosko

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Sur la presqu'île de Rhuys en Bretagne, le professeur Corton est retrouvé mort
dans un lavoir... Le commandant Rosko mène l'enquête, tout comme un
généalogiste et une étudiante en patrimoine.

Le commandant Rosko enquête sur la mort du professeur Casimir Corton, retrouvé
dans un lavoir – à proximité du château de Suscinio, sur la presqu’île de
Rhuys.
Un généalogiste – neveu de la victime – et une étudiante en patrimoine
enquêtent également. L’intérêt de ces deux protagonistes pour l’Histoire les
mène au château de Suscinio, à Kerguet, à Penvins, à Arzon, à Pénerf, à Saint-
Armel, à Vannes, à Theix, à Timadeuc, à la Vraie-Croix… sur les traces d’un
génial artisan bâtisseur, détenteur d’un secret… très dangereux. Même si Rosko
veille sur eux de loin, ils vont connaître des aventures rocambolesques,
suivre un périlleux jeu de piste semé d’embûches, où le danger est
omniprésent, et la peur planera souvent sur leur tête.
Ce polar haletant nous entraîne entre légendes et faits réels, et nous conte
que l’Histoire peut avoir une influence sur la réalité d’aujourd’hui.

Un jeu de piste haletant sur les traces d’un génial artisan bâtisseur ! Ce 5e
tome des enquêtes du commandant Rosko se situe entre légendes et faits réels,
entre l'Histoire passée et le présent...

EXTRAIT

Anne-Cécile, jeune mais pragmatique, alla chercher une branche flexible et
toucha le ventre rebon di. Après bien des efforts, elle réussit à ramener le
corps sur le bord et les quatre, s’aidant et se soutenant dans la peine, le
sortirent de l’eau. Elles se signèrent pour alléger l’âme du défunt et surtout
la leur, très lourde à porter.
— Il faut appeler Monsieur le curé pour l’extrême-onction.
— Tu parles s’il y pourra quelque chose.
— Ce serait plutôt les gendarmes.
— Ou les pompiers.
— En tout cas, pas le SAMU… mais le croquemort !
Elles mirent un bon quart d’heure à se décider. Anne-Cécile composa le numéro
de son mari sur le portable : « Tu connais le numéro de police secours ? »
Elles continuèrent leurs supputations, ramenant à la surface un tas
d’histoires de morts peu naturel les – et la presqu’île n’en manquait pas – :
l’histoire du petit mousse au Petit-Mont à Arzon, où les habitants fleurissent
encore sa tombe sur laquelle on peut lire « Qui donc repose ainsi face à
l’Océan, dans cet enclos de fusains torturés par le vent ?» ; un trentenaire
ramené sur le rivage, dont on ne connut jamais l’identité. Autre exemple, en
1785, Jean Le Mitouard, métayer de Kerbistoul, décède des suites d’une
agression. Le fonds de la sénéchaus sée de Rhuys permet de suivre la procédure
crimi nelle qui en résulte : celle-ci débute, à la requête du procureur du
roi, par l’ouverture du cadavre de la victime. Ne sommes-nous pas friands de
morbidité, tout en la déplorant ? Dualité, schizophrénie… Les lavandières
ajoutèrent des détails, certaines anecdotes totalement inventées, d’autres
enjolivées, mais le jurant, avec toujours un fond de vérité et une sincérité
jamais démentie. « Il n’y a pas de fumée sans feu… »

A PROPOS DE L’AUTEUR

Né à Paris, Jean-Jacques Égron a passé son enfance dans le Morbihan. Après des
études littéraires, il exerce diverses professions ; il est désormais retraité
sur la presqu’île de Rhuys.
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