- EAN13
- 9782258151819
- Éditeur
- Omnibus
- Date de publication
- 26/04/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Omnibus 23,00
Sous l'histoire officielle de la conquête du pôle Nord se cachent beaucoup
d'affaires étouffées, de drames effacés, d'enjeux économiques ou stratégiques
maquillés.
Bien connue, croit-on, est l'histoire de la conquête du pôle Nord. Et
pourtant... Le mot même est ambigu : conquête géographique ou conquête
guerrière ? Les étapes de la progression des conquérants méritent un examen
critique, auquel se livre ici Dominique Le Brun, spécialiste d'histoire et de
littérature maritimes.
On découvre ainsi que les noms qui ornent les cartes de l'océan Arctique ne
sont pas toujours ceux des hommes qui ont réellement agi – celui de Barents,
par exemple, cache celui du Français Balthazar de Moucheron. On apprend qu'un
mythe soigneusement entretenu, celui de " la mer libre du pôle ", a poussé les
Etats à investir dans des expéditions coûteuses et mortelles. On s'étonne des
prolongements de la querelle à la fois politique, financière et idéologique
(voire raciale) qui opposait et continue d'opposer les partisans des deux
expéditions Cook et Peary. On comprend que les exploits arctiques de l'Etat
soviétique naissant étaient destinés, en fait, à ouvrir la route des
goulags... Et l'on en arrive à constater que, aujourd'hui, près de 50% des
territoires arctiques sont limitrophes de la Russie de Vladimir Poutine.
Une longue histoire dont on se demande parfois si elle n'est pas la chronique
d'une catastrophe annoncée.
d'affaires étouffées, de drames effacés, d'enjeux économiques ou stratégiques
maquillés.
Bien connue, croit-on, est l'histoire de la conquête du pôle Nord. Et
pourtant... Le mot même est ambigu : conquête géographique ou conquête
guerrière ? Les étapes de la progression des conquérants méritent un examen
critique, auquel se livre ici Dominique Le Brun, spécialiste d'histoire et de
littérature maritimes.
On découvre ainsi que les noms qui ornent les cartes de l'océan Arctique ne
sont pas toujours ceux des hommes qui ont réellement agi – celui de Barents,
par exemple, cache celui du Français Balthazar de Moucheron. On apprend qu'un
mythe soigneusement entretenu, celui de " la mer libre du pôle ", a poussé les
Etats à investir dans des expéditions coûteuses et mortelles. On s'étonne des
prolongements de la querelle à la fois politique, financière et idéologique
(voire raciale) qui opposait et continue d'opposer les partisans des deux
expéditions Cook et Peary. On comprend que les exploits arctiques de l'Etat
soviétique naissant étaient destinés, en fait, à ouvrir la route des
goulags... Et l'on en arrive à constater que, aujourd'hui, près de 50% des
territoires arctiques sont limitrophes de la Russie de Vladimir Poutine.
Une longue histoire dont on se demande parfois si elle n'est pas la chronique
d'une catastrophe annoncée.
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