- EAN13
- 9782234090910
- Éditeur
- Stock
- Date de publication
- 03/03/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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« Partant de l’expérience vécue de la maladie, je voudrais montrer en quoi
cette crise sanitaire est révélatrice d’un état problématique de notre
société. La pandémie introduit sournoisement, massivement, l’angoisse de la
maladie et de la mort ; elle fait apparaître la fragilité de la vie
individuelle autant que collective, et notre relative impuissance devant un
virus mal connu et contagieux.
Face à cette épreuve, un président déclare le pays “en guerre”, des médias
tournent en boucle, des médecins se disputent sur les plateaux… Des courants
idéologiques gauchisants, des écologistes fondamentalistes, tout comme un
courant de droite réactionnaire qui rêve de revenir en arrière en ont profité
pour faire valoir leurs thèses : “On vous l’avait bien dit !” Les polémiques
et les oppositions sommaires incitant les citoyens à choisir leur camp ont
repris de plus belle. Comment s’y reconnaître dans tout ce fatras ?
Nous vivons une pandémie anxiogène et bavarde qui nous a plongés dans un monde
étrange où il est devenu difficile de démêler le réel de la bulle médiatique
qui l’enveloppe. Le confinement nous a plongés dans une sorte de tunnel dont
on ne voyait pas le bout – en sommes-nous vraiment sortis ou bien un nouveau
mode de vie va-t-il s’installer durablement ?
Le personnel soignant s’est trouvé confronté à l’épreuve du tragique. Il
subissait depuis des années des restrictions budgétaires enveloppées dans une
incroyable logomachie managériale sur la “performance” et ses multiples
“boîtes à outils”. Malgré la bureaucratie, le manque de protection et de
moyens, il a su y faire face de manière exemplaire.
La pandémie a révélé une société malade et fracturée, en même temps qu’elle a
fait apparaître des “réserves d’humanité” qu’on aurait pu croire disparues à
l’heure du repli individualiste et communautariste. Un tel élan est-il
temporaire ou se prolongera-t-il par-delà le choc de la pandémie ? »
cette crise sanitaire est révélatrice d’un état problématique de notre
société. La pandémie introduit sournoisement, massivement, l’angoisse de la
maladie et de la mort ; elle fait apparaître la fragilité de la vie
individuelle autant que collective, et notre relative impuissance devant un
virus mal connu et contagieux.
Face à cette épreuve, un président déclare le pays “en guerre”, des médias
tournent en boucle, des médecins se disputent sur les plateaux… Des courants
idéologiques gauchisants, des écologistes fondamentalistes, tout comme un
courant de droite réactionnaire qui rêve de revenir en arrière en ont profité
pour faire valoir leurs thèses : “On vous l’avait bien dit !” Les polémiques
et les oppositions sommaires incitant les citoyens à choisir leur camp ont
repris de plus belle. Comment s’y reconnaître dans tout ce fatras ?
Nous vivons une pandémie anxiogène et bavarde qui nous a plongés dans un monde
étrange où il est devenu difficile de démêler le réel de la bulle médiatique
qui l’enveloppe. Le confinement nous a plongés dans une sorte de tunnel dont
on ne voyait pas le bout – en sommes-nous vraiment sortis ou bien un nouveau
mode de vie va-t-il s’installer durablement ?
Le personnel soignant s’est trouvé confronté à l’épreuve du tragique. Il
subissait depuis des années des restrictions budgétaires enveloppées dans une
incroyable logomachie managériale sur la “performance” et ses multiples
“boîtes à outils”. Malgré la bureaucratie, le manque de protection et de
moyens, il a su y faire face de manière exemplaire.
La pandémie a révélé une société malade et fracturée, en même temps qu’elle a
fait apparaître des “réserves d’humanité” qu’on aurait pu croire disparues à
l’heure du repli individualiste et communautariste. Un tel élan est-il
temporaire ou se prolongera-t-il par-delà le choc de la pandémie ? »
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