- EAN13
- 9782073052544
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 21/09/2023
- Collection
- Tracts
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
«L’histoire politique de ce pays est, depuis soixante-cinq ans, à contre-
courant de la tendance générale de son époque. Il n’est pas sûr que la plupart
des Français aient pris conscience de cette originalité.» Pascal Ory Ces
Français sont bien étranges. Comparons le «cher et vieux pays» du général de
Gaulle à tous les pays voisins ; que voyons-nous ? L’infinie variété de la
démocratie libérale, avec ses régimes foncièrement parlementaires, gagés sur
un pouvoir exécutif limité. En face de ce peuple de roseaux, un seul chêne :
la France de la Ve République. Parlons démocratie représentative, démocratie
participative : nous sommes en Suisse. Parlons démocratie autoritaire : nous
sommes chez nous. De ce constat peuvent découler deux hypothèses opposées,
selon que l’on considère ce particularisme comme un atout précieux ou comme un
mauvais présage. Affaire d’institutions, assurément, mais qui ne voit que ce
centralisme, cette verticalité, ce présidentialisme viennent de loin ? Qui
peut prédire que cela changera bientôt, voire jamais ? Et qui peut affirmer
que, quelque part, nous n’y trouvions pas notre compte ?
courant de la tendance générale de son époque. Il n’est pas sûr que la plupart
des Français aient pris conscience de cette originalité.» Pascal Ory Ces
Français sont bien étranges. Comparons le «cher et vieux pays» du général de
Gaulle à tous les pays voisins ; que voyons-nous ? L’infinie variété de la
démocratie libérale, avec ses régimes foncièrement parlementaires, gagés sur
un pouvoir exécutif limité. En face de ce peuple de roseaux, un seul chêne :
la France de la Ve République. Parlons démocratie représentative, démocratie
participative : nous sommes en Suisse. Parlons démocratie autoritaire : nous
sommes chez nous. De ce constat peuvent découler deux hypothèses opposées,
selon que l’on considère ce particularisme comme un atout précieux ou comme un
mauvais présage. Affaire d’institutions, assurément, mais qui ne voit que ce
centralisme, cette verticalité, ce présidentialisme viennent de loin ? Qui
peut prédire que cela changera bientôt, voire jamais ? Et qui peut affirmer
que, quelque part, nous n’y trouvions pas notre compte ?
S'identifier pour envoyer des commentaires.