- EAN13
- 9782072979743
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 10/10/2024
- Collection
- Folio histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Ce fut un formidable affrontement et une terrible défaite. Le 27 septembre de
l’an 52 avant J.-C., la reddition de Vercingétorix marque le point final d’une
bataille considérée a posteriori comme cruciale pour la France. Après des
semaines de siège et de famine, Alésia finit par tomber : les armées gauloises
cèdent aux légions romaines et leur chef se livre à César. Cette journée sonne
la fin de l’indépendance gauloise et marque un tournant dans l’histoire
romaine autant que dans celle de la Gaule. L’événement n’aura cessé de
résonner dans notre mémoire ; pendant des siècles on le célébrait comme
l’origine d’une civilisation gallo-romaine enfin pacifiée. Jean-Louis Brunaux
en interroge à nouveau le sens et la portée. Si ce moment demeure une journée
qui aura fait la France, c’est moins à Alésia même qu’il faut en chercher la
raison que dans l’histoire longue de la Gaule, de sa civilisation, de ses
institutions, de ses mœurs politiques : elles seules peuvent faire comprendre
comment tout un élan ' national ' a pu assembler l’ancienne Gaule pour
affronter les Romains. Alésia est ce miroir qui laisse entrevoir l’unité
longtemps méconnue des nations gauloises.
l’an 52 avant J.-C., la reddition de Vercingétorix marque le point final d’une
bataille considérée a posteriori comme cruciale pour la France. Après des
semaines de siège et de famine, Alésia finit par tomber : les armées gauloises
cèdent aux légions romaines et leur chef se livre à César. Cette journée sonne
la fin de l’indépendance gauloise et marque un tournant dans l’histoire
romaine autant que dans celle de la Gaule. L’événement n’aura cessé de
résonner dans notre mémoire ; pendant des siècles on le célébrait comme
l’origine d’une civilisation gallo-romaine enfin pacifiée. Jean-Louis Brunaux
en interroge à nouveau le sens et la portée. Si ce moment demeure une journée
qui aura fait la France, c’est moins à Alésia même qu’il faut en chercher la
raison que dans l’histoire longue de la Gaule, de sa civilisation, de ses
institutions, de ses mœurs politiques : elles seules peuvent faire comprendre
comment tout un élan ' national ' a pu assembler l’ancienne Gaule pour
affronter les Romains. Alésia est ce miroir qui laisse entrevoir l’unité
longtemps méconnue des nations gauloises.
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