• Conseillé par
    2 juillet 2019

    C'est une cinquième enquête pour Catia que, pour ma part, je découvre. En plus d'être originale, cette histoire est drôle. On est bien d'accord qu'une enquête menée par un chat ce n'est pas banal, surtout lorsqu'elle est accompagnée de son chevalier servant, un chien. Et je vous passe les discours avec d'autres animaux, et surtout, son moyen de communication avec les humains – enfin, les seuls qui sachent l'intelligence de Catia et le fait qu'elle communique – qui est une tablette.

    Tous ces personnages aussi barrés les uns que les autres se retrouvent dans une histoire rocambolesque et drôlement écrite, parce que Gérard Chevalier y va de ses blagues, de ses détournements d’œuvres célèbres, par exemple :

    "Ce siècle avait douze ans !

    Nantes lorgnait Dame Lande

    Déjà Macron perçait sous Hollande,

    Et du ministre aux Finances par maints endroits

    Le front du Président brisait le masque étroit." (p.19)

    Des digressions, des remarques et réflexions pas toujours en lien direct avec l'intrigue qui si elle n'est pas nouvelle se tient bien et a le mérite d'être réaliste sous ses dehors humoristiques. Il paraît que moult écrivains sont des amoureux des chats. Il y en a qui franchissent la ligne en en faisant des héros -ou héroïne dans le cas qui nous occupe. Ce n'est sans doute pas toujours réussi mais lorsqu'on a la gouaille, le décalage et l'humour de Gérard Chevalier, tout passe. Alors une chatte enquêtrice, on y croit, évidemment. D'ailleurs, depuis, je regarde mon chat différemment.


  • Conseillé par
    20 juin 2019

    chat, policier

    Déjà la cinquième enquête de Mademoiselle Catia, excusez du peu.

    Partie en vacances chez son soupirant Hector le chien et le comte et de la comtesse Guérouane de Pennec, Catia va se retrouver mêler à une secte dans laquelle est entrée la comtesse.

    Grâce au flair d’Hector, quand il ne rêve pas de croisades, et aux petites cellules grises de Catia, le pire sera évité.

    Mais bon sang que ce chat dort peu, étrange…

    Toujours à faire des jeux de mots, j’ai cette fois-ci moins goûté son langage peu châtié, par rapport à celui d’Hecor, très 17e siècle.

    Des aventures rocambolesques et drôles, un personnage principal à quatre pattes, un bon moment de lecture.

    L’image que je retiendrai :

    Les hommes et les animaux mangent mal dans cette secte.

    https://alexmotamots.fr/gourous-coucous-gerard-chevalier/