Les messes noires de l'île Berder, Une enquête du commissaire Baron - Tome 2
EAN13
9782372601047
Éditeur
Palémon
Date de publication
Collection
Les enquêtes du commissaire Baron
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les messes noires de l'île Berder

Une enquête du commissaire Baron - Tome 2

Palémon

Les enquêtes du commissaire Baron

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Retrouvée morte dans un cimetière, Mathilde Priec n'avait plus rien sur elle à
part la marque du Diable...

Mathilde Priec n’avait même pas eu le temps d’avoir peur, ou alors une
fraction de seconde au moment de l’agression. Mathilde avait été droguée. Son
meurtre était froid, calculé, méthodique, et sans mobile apparent tant la vie
de la jeune femme était irréprochable. Un mois plus tard, l’enquête dirigée
par le commissaire Baron s’était enlisée, faute de piste sérieuse. Il ne
restait que ce corps nu retrouvé dans le cimetière de bateaux de l’île Berder,
attaché à la coque d’un vieux navire à l’abandon, et cette signature marquée
au fer : 666. Le nombre de la Bête ! C’était alors que des rumeurs avaient
commencé à circuler, certains disaient que des messes noires s’étaient
déroulées dans cette crique bien des années plus tôt, sur la plus religieuse
de toutes les îles du Golfe du Morbihan. Et les disparitions allaient
brusquement s’enchaîner avec une rapidité inattendue. C’est la vengeance du
Diable que Baron devra affronter. Il lui faudra remonter très loin dans le
passé et libérer des mémoires solidement verrouillées pour confondre
l’assassin. Le Diable n’existe peut-être pas, il peut avoir visage humain. Et
aussi de bonnes raisons de libérer sa colère…

Plongez-vous sans plus attendre dans une enquête glaçante du commissaire
Baron, à la recherche du Diable en personne.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

« Bien construit, bien écrit, un roman d'atmosphère comme l'affectionnent les
lecteurs de Georges Simenon. » - Louis Gildas, Télégramme

EXTRAIT

Pas envie de rentrer. En quittant le restaurant où il avait dîné, Baron
s’immobilisa sur le trottoir, hésitant sur la direction à prendre. Il n’était
pas loin du Welcome, il pouvait y passer un moment qui risquait cependant de
s’éterniser. Depuis quelque temps, il avait un peu trop tendance à en faire
son point de chute.
Il se fixa un délai, une heure pas davantage, à vingt-trois heures il aurait
envie de dormir. Il partit à pied dans les rues du centre-ville, goûtant la
fraîcheur du vent, visa une ruelle proche des remparts dans laquelle il
s’engagea et franchit la porte du cabaret éclairée par son enseigne grenat.
Il alla se jucher sur l’un des tabourets du bar, à l’extrémité du zinc, d’où
il avait une vue d’ensemble sur la salle plongée dans une lumière rouge. Peu
de monde, des habitués, pas de noctambules en goguette, plutôt des couples en
recherche d’un endroit tamisé où finir la soirée.
Il commanda un jet blanc à un barman désabusé. Dans son coin, un pianiste en
veste noir égrenait les arpèges de Stardust tout en ayant l’air de rêver, une
bouteille d’eau minérale posée sur son instrument. Il lançait parfois des
regards étudiés en direction d’une femme assise presque en face de lui, en
limite de piste, coiffure décolorée négligemment rejetée en arrière, genoux
croisés haut.
C’était une commande, la femme le remercia d’un gracieux mouvement de tête
après l’accord final. Il répondit d’un sourire avant d’enchaîner, Fly me to
the moon sur un tempo lent.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Le nantais Hervé Huguen est avocat de profession, mais il consacre aujourd’hui
son temps à l’écriture de romans policiers et de romans noirs. Son expérience
et son intérêt pour les faits divers - ces évènements étonnants, tragiques ou
extraordinaires qui bouleversent des vies - lui apportent une solide
connaissance des affaires criminelles. Passionné de polar, il a publié son
premier roman en 2009 et créé le personnage du commissaire Nazer Baron, un
enquêteur que l’on dit volontiers rêveur, qui aime alimenter sa réflexion par
l’écoute nocturne du répertoire des grands bluesmen (l’auteur est lui-même
musicien), et qui se méfie beaucoup des apparences…
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